Il est certain que toute conversation autour du conflit israélo-palestinien inclura le mot sionisme. Mais qu'est-ce que c'est réellement ? Voyons-ça !
Qu’est-ce que le sionisme ?
La définition du sionisme a évolué au fil du temps : il y a le sionisme d’avant 1948 et le sionisme depuis 1948.
Le sionisme depuis 1948 – sans doute ce que la plupart des gens considèrent comme la définition du sionisme aujourd’hui – est la conviction que l’État d’Israël a le droit d’exister et que les Juifs ont le droit à leur État-nation.
Le sionisme d’avant 1948 est un peu plus complexe. En résumé, il s’agissait du mouvement général visant à établir un État juif. L’État moderne d’Israël est donc le point culminant du sionisme, l’effort juif visant à établir un État autonome et à mettre fin à la diaspora du peuple juif. Le sionisme politique était le produit de nombreuses tendances : la persécution des Juifs en Europe et dans les pays Arabes ; la montée du nationalisme dans le monde ; des visions idéalistes pour construire un nouveau type de société ; les valeurs de lutte des peuples ; et la conclusion selon laquelle les Juifs ne seraient en sécurité que s’ils contrôlaient leur propre destin.
Le sionisme et le judaïsme sont irrévocablement liés, tout comme les Juifs sont irrévocablement liés à la terre d’Israël. Le sionisme, en tant que partie intégrante de l’identité juive, a maintenu le lien indéfectible avec des juifs à la terre qui les a vu naître, pendant des milliers d’années de persécution. Les Juifs sont indigènes à la terre d'Israël, ils ont été colonisés et chassés de leur terre mais ils ont continuellement assuré une présence et un désir sans faille d'être automne sur leur terre d'origine.
Le sionisme est le mouvement de décolonisation des enfants d'Israël.